Les demoiselles de Campels - Les petites histoires du Haut-Languedoc

Marque Valeurs Parc

Chaque mois, découvrez qui sont les professionnels engagés du Haut-Languedoc. 

Les demoiselles de Campels

Résumé

Publié le 06/11/2022

Porteurs de la marque Valeurs Parc, ces hommes et ces femmes œuvrent pour leur territoire tout en étant engagés dans le respect de la nature.

Aujourd'hui, faisons connaissance avec les Demoiselles de Campels.

« Les Demoiselles de Campels » : une Providence entre abeilles et forêts

Arrivés à Saint-Etienne d’Albagnan, il faut franchir Le Jaur et accepter ensuite de se sentir coupé du monde en empruntant la route qui vous conduit au pied de l’Espigoulas (altitude 581 m), certes assez peu référencé sur les grandes voies du trekking planétaire, mais qui a le mérite de souligner la plénitude des paysages que le Parc du Haut Languedoc permet de rencontrer.

C’est ainsi qu’on parvient au hameau de Campels, incontestable fief de verdure où se sont installées Emmanuelle Christ, Nathalie Besset et trois cent cinquante ruches. On aura deviné une partie du projet : faire du miel. Pour autant, on ne saurait oublier que l’endroit est amplement habité par le châtaignier et que leur domaine en compte six hectares. De fait, les deux jeunes femmes ne négligent pas les fruits de cet environnement dans lequel Jean-Jacques Rousseau aurait décelé une forme de « Providence ».

Tant pour le miel que pour les produits dérivés de la châtaigne, elles ont trouvé un joli nom pour habiller et diffuser les produits de leur travail : « Les Demoiselles de Campels ». Modèle du genre, leur miellerie est installée sur place -alors que l’atelier de transformation des marrons est situé un peu plus loin.

Dans une vie antérieure, Emmanuelle Christ conduisait les bus du réseau de transport d’une grande métropole… elle s’est rapidement déshabituée du stress citadin.  « Nous avons été bien accueillies ici », dit-elle en se réjouissant.

« La présence du Parc : c’est la garantie d’une grande variété de paysages, et donc d’une végétation plurielle, prolixe et saine, présente sous plusieurs formes. La forêt bien sûr, mais aussi les maquis, les garrigues… La volonté du Parc de préserver ce biotope constitue pour nous un grand soutien, en ce sens que les floraisons sont étalées dans le temps et ainsi les abeilles ont assez facilement et sans rupture dans la saison, accès à des nectars issus d’une végétation tenue à l’écart des toxiques ». »

Miel de châtaignier, bien sûr, mais aussi de bruyère, de romarin, de garrigue…  Les infatigables « Demoiselles de Campels » proposent également (un peu) de propolis, et produisent par ailleurs du « caramiel », une gourmandise à base de beurre salé et de miel. Et comme si cela ne suffisait pas, quand vient la saison, la forêt prend le relais et on parle alors de châtaignes fraîches, de crèmes, et de la spécialité maison incarnée par le « délice de marrons au miel ». On peut trouver tous ces produits dans les épiceries et commerces des environs, mais également sur les marchés ou, éventuellement sur place, au terme d’une jolie balade.

Enfin, il est possible de s’installer dans un gîte (2 personnes) et de profiter des paysages remarquables que survolent avec une abnégation obstinée « Les Demoiselles de Campels ». Calme, tranquillité et dépaysement garantis.  Et elles sont désormais en agriculture biologique pour l’apiculture et la châtaigneraie.

Les demoiselles de Campels - Miel, châtaignes et gîte

34390 Saint-Etienne d’Albagnan

06 10 58 18 94